" Un moment de théâtre qui m'a apporté, émotion, rire, humanité et, même si cela peut paraître contradictoire, une grande légèreté !
Une forme originale qui crée une grande intimité, qui parfois peut être un peu dérangeante mais qui nous pénètre au plus profond. Merci c'est un joli partage qui donne envie de se redresser et de vivre ! "
"La manifestation Porte-Clefs proposée par Fabienne Retailleau est un moment de poésie dense, drôle, empli de réflexions sur la vie et surtout un moment à vivre. Proche des surréalistes elle vous emporte au delà du cadre... "
Porte-Clefs est une réflexion sur le poids de nos histoires, réelles ou imaginaires. L’installation s’est construite au fur et à mesure à partir de photos.
À travers les réseaux sociaux, les albums photos virtuels, chacun emmagasine une quantité impressionnante d’images, avec un curseur qui replace souvent au centre « l’individu ». J’ai commencé par choisir et limiter le nombre d’images à 24 pour en faire un puzzle. Un puzzle ; Une vie.
Puis « la porte » est arrivée, transgression de l’objet pour dénoncer l’absurdité d’une société qui demande de porter toujours plus, toujours plus lourd. Qu’est-ce que je porte ?
Par des photomontages, les 24 images ont été réduites à 12. Ainsi agencées, ces nouvelles images racontent de nouvelles histoires. À chaque photomontage est associé un titre. Cela permet d’intégrer les mots à l’image.
Ces liens, image-titre, m’ont emmenée vers une écriture passant par l’oralité. Avec un Dictaphone, j’ai enregistré les mots qui venaient au fur et à mesure de la construction de ces nouvelles images. Ces enregistrements ont donné lieu à l’écriture d’un texte absurde qui « décrie » la vie.
Fabienne Retailleau
À l’occasion de la semaine des arts visuels à Clichy-la-Garenne, nous avons exposé aux côtés de Brigitte Breyton, artiste peintre, sculptrice et Marie-Claire Moreau-Vignaud,
photographe.
Dans cette première présentation, Fabienne Retailleau a développé essentiellement un questionnement autour de l’idée de porter son histoire. Ce premier
travail lui a permis d’échanger avec de nombreux regardeurs et d’observer leurs réactions. Seule la base de l’installation était présente (le corps découpé dans une moquette, la porte et le
puzzle - 24 images).
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