L'Abécédaire de Marion

Pourquoi écrire sur La Commune de Paris ?

 

La Commune de Paris constitue la toile de fond sur laquelle sont relatés, à travers Marion, les souvenirs du temps passé. C’est également le prétexte à la découverte ou à la redécouverte de cet épisode particulier de notre Histoire nationale sans en porter le sens strictement historique mais plutôt marquer l’intemporalité des conditions sociales.

 

En effet, le parallèle des problématiques sociales de l’époque et celles d’aujourd’hui (tel un éternel recommencement) rendent le sujet très contemporain.

Le chômage, la condition de la femme, le pouvoir des médias, les clivages entre les citadins et les ruraux, le monde ouvrier, le déracinement, les mensonges des pouvoirs, sont autant de sujets au cœur des luttes de La Commune de Paris qu’ils le sont aujourd’hui dans les revendications sociales de notre société moderne.

 

C’est donc à partir d’un mot « étendard » associé à un objet symbolisant un lieu ou une action jalonnant l’histoire de la Commune de Paris, mettre en lumière les souvenirs de Marion (trisaïeule). 26 lettres de l’alphabet ; 26 souvenirs construisant ainsi « L’Abécédaire de Marion ».

 

 

Pourquoi une harpe électro-acoustique ?

 

« Je voulais un instrument loin de celui que l’on pourrait avoir à l’oreille à l’évocation de La Commune de Paris : accordéon, orgue de barbarie… »

« La harpe me fait penser à la lyre, aux muses, à la légende de Néron qui aurait joué de la lyre et chanté au sommet du Quirinal pendant que la ville brûlait. Instrument des temps anciens. Tandis que la harpe électrique est toujours en soi l’accompagnatrice de textes mais avec un son du temps présent. » Fabienne Retailleau 

 

Les textes chantés sont interprétés sur des airs connus tels : « Le temps des cerises », « Le roi Dagobert », « La Canaille »…. La chanson suit le cours de l’histoire en marquant le temps. Elle joue le rôle de journal, de caricature. Elle se diffuse par ses complaintes et ses récits. Se transforme en arme contre le pouvoir régnant. Entonnée dans les manifestations de rues elle répand les idées et exprime les aspirations communes d’un groupe, d’un peuple.